Google Reader : mon article sur Le Plus et quelques alternatives

Mon article sur Le Plus

Pour compléter mon article de ce matin sur la fermeture annoncée de Google Reader, j’ai rédigé un article pour Le Plus, l’espace participatif du Nouvel Observateur. J’y présente mon utilisation de Google Reader et comment il s’insère dans ma veille globale pour une veille efficace. Il est ce soir en Une de leur support.

Voici la conclusion de mon article chez eux :

La seule vraie bonne nouvelle dans cette fermeture est qu’elle va relancer le marché des lecteurs RSS que Google avait fini par asphyxier. Il est certain que cela devrait relancer l’innovation et la concurrence entre les différents lecteurs. En fait c’est même déjà fait…

Et Google Reader n’est pas encore mort, que déjà les initiatives fleurissent. Voici par exempleFeedbin, initiative payante à 2 dollars par mois. L’interface a l’air très stylée et propose un import des données exportées depuis Google Reader. Il propose aussi une API pour interagir avec. Compte tenu du travail pour monter un tel client, il est clair qu’il était prévu depuis longtemps, mais la fermeture de gReader a de quoi lui donner un peu de visibilité.

Feedbin

Autre initiative française cette fois, Maxime Valette a ouvert une pageFeedreader.io. Plus d’infos à lire sur son blog. Enfin, on attend aussi Feed Wrangler dont le développement a été accéléré suite à l’annonce de Google.

Côté applications et extensions déjà connues, si Feedly annonce développer sa propre API, Silvio Rizzi le développeur de Reeder a annoncé via Twitter que son application n’allait pas être arrêtée.

NewsBlurservice connu comme alternative à Google Reader est aujourd’hui en maintenance pour mise à jour de sa base de données. Une manière peut être d’accueillir un rush d’abonnés. Le service est gratuit jusqu’à 64 flux et payant pour de l’illimité mais seulement 1 dollar / mois.

The Old Reader, une autre alternative là aussi en application web, a annoncé sur son blog modifier ses plans pour travailler sur une API mobile et vouloir collaborer avec des développeurs d’applications clientes.

Pour ma part je pourrais retourner surFever, Web App à installer sur son propre serveur, adapté au mobile et très complet avec un classification par « température ». Comme tout est hébergé sur un serveur on peut se passer de synchronisation.

Si vous voulez du libre et avez un espace web, un coup d’oeil à Leed peut aussi être intéressant.

Quel standard ?

Les alternatives vont être nombreuses mais la question de l’avenir des applications fonctionnant en lien avec Google Reader. Qu’on le veuille ou non, Google Reader était devenu de fait un « standard » de synchronisation. Marco Arment propose donc de faire un service miroir de l’API Google pour que les applications puissent être adaptées rapidement en changeant juste l’adresse avec laquelle l’application dialogue.

A suivre…