Vive Markdown !

Me mettre à Markdown a peut-être été ma décision la plus productive de ces derniers mois. Markdown est un langage de balisage léger. Contrairement à HTML il ne fonctionne pas avec des balises complexes, mais avec des – * # …

Plusieurs avantages :

  • les balises sont faciles à écrire,
  • les principales balises sont très simples à apprendre,
  • les balises ne perturbent pas la lecture ni la correction orthographique,
  • cela reste du texte. N’importe quel éditeur de texte permet d’écrire et modifier un texte.
  • transformer du markdown en quelque chose d’autre est facile. Suivant les cas j’exporte en html, pdf ou rtf.

Markdown est donc un langage très efficace. J’ai eu d’autant moins de mal à m’y mettre qu’il ressemble quand même beaucoup au langage natif de SPIP (SPIP utilise des {} au lieu des *, mais l’idée est la même). Vous pouvez faire des essais avec le convertisseur de John Gruber.

Au coeur de mon processus d’écriture

Markdown a désormais une place importante dans mon flux de production. Je rédige mes billets de blogs, mes documents pros, mes notes personnelles avec. Pour une note rapide comme pour un document long, rédiger en Markdown est un vrai régal. C’est rapide et propre.

Pour rédiger, j’utilise beaucoup l’application Byword. Cette application permet de se focaliser sur ses écrits et intègre aussi la visualisation en direct du balisage Markdown ainsi que l’auto-complétion de certaines balises. Il permet d’exporter dans beaucoup de formats, et sait même envoyer le texte formaté dans le presse-papier pour le coller dans un mail ou un document Word.

Tout ce qui est billet de blog passe ensuite par MarsEdit qui parle lui aussi Markdown couramment et sait le transformer en HTML pour l’envoyer sur WordPress.

Je me rends compte que je place du Markdown partout. J’en mets dans Simplenote, dans mes notes Omnifocus, dans Day One, dans mes mails aussi.

Markdown a ainsi réellement boosté mes tâches de rédaction.