Les Echos ne lient que leur Twitter...

En lisant ce matin un article sur le site du journal Les Echos, une chose m’a sauté aux yeux. Dans cet article intitulé Facebook, Twitter : la classe politique française est encore timide, la journaliste reprend une étude sur l’utilisation timide de ces deux outils.

L'article du journal Les EchosOn y parle notamment de ce qu’en font quelques ministres tels que Nathalie Kosciusko-Morizet, Laurent Wauquiez, Benoist Apparu, Bernard Kouchner… Aussi étonnant que cela puisse paraître par rapport à la thématique, il n’y a dans l’article que 4 liens.

Trois sont des liens sur le mot Twitter, et les trois pointent vers le compte Twitter du journal. Le quatrième est dernier lien est sur la seule occurence Nicolas Sarkozy du texte et pointe vers la page d’archives sur le président dans le site. Bref, sur les 4 liens, 4 sont des liens internes.

Autant dire que nous sommes là au degré zéro du lien. Aucun lien dans le texte vers les comptes Facebook et Twitter officiels de ces personnalités politiques. Ce serait pourtant le rôle d’un journal et des ses journalistes que de renvoyer vers ces liens officiels et vérifiés.

Mais l’article est encore plus fort car il est même erroné. Je cite :

Deux sites, twittcongres.org pour les Etats-Unis et twittministers.co.uk pour la Grande Bretagne incitent le public à suivre leurs représentants.

Là c’est la catastrophe. D’une part il n’y a pas les liens, mais en plus les adresses sont fausses. Il s’agit ainsi des sites tweetcongress.org et tweetminster.co.uk. Oui ça fait beaucoup d’erreurs en si peu de lettres…

Si à un moment de la chaîne de production de la mise en ligne de cet article quelqu’un avait mis les liens comme il aurait fallu que ce soit fait de telles coquilles ne seraient pas restées. Le jour où les journaux seront d’abord des sites que l’on imprimera ce genre de choses disparaîtra…