Contenu durable

Lu chez Chris Browler dans un article sur ce qu’il appelle les billets durables :

I wrote linked posts for two reasons. To share what interests me and to bring attention to the work of others. It’s clear that my Twitter account is a much better place for this sort of sharing, while my own site is a place for content created by me. Content that, God willing, brings value that is more lasting.

Sa réflexion sur le contenu de son blog est intéressante. Comme d’autres, il faisait à un moment des billets qui étaient seulement des liens vers des contenus intéressants mais sans ajout personnel. Les titres même des articles étaient des liens cliquables vers la source.

Si ce type de billets-liens permet de centraliser sa veille et de générer pas mal de contenu sur son blog on se rend rapidement compte avec les statistiques que finalement c’est un contenu peu durable, que le visiteur est directement renvoyé ailleurs sans regarder plus votre blog. Voilà pourquoi il focalise désormais son blog sur du contenu produit par lui. Un contenu qu’il considère comme plus durable. Il n’est pas le seul dans ceux qui produisent du contenu de qualité à faire de même.

La limite du tweet

On peut aussi y voir une sorte de digestion du phénomène Twitter. On a beaucoup dit que Twitter avait contribué à la diminution des blogs par la rapidité de publication. Certains journaux n’ont ils pas hésité à faire des articles sur la fin des blogs ?

Oui le tweet est immédiat, rapide, mais commenter un lien en 140 caractères n’est pas simple. Le tweet correspond à certains types de lien qui ne méritent pas plus qu’un « A voir« , « Wow !« , « Génial« , « Débile » ou quelques mots d’humeur.

Mais dès que vous voulez y apporter un peu plus de réflexion, le blog est tout de même bien pratique…