Nicolas Sarkozy poursuit sa conversion à Internet... et c'est pas gagné

Il y a toujours des petites phrases qui vous font sourire. Une fois que vous les avez lu impossible de penser à autre chose. Dans Les Echos, Franck Louvrier, le conseiller en communication de Nicolas Sarkozy explique ainsi la stratégie choisie pour refondre le site de l’Elysée et la conversion du président à Internet :

« Nous voulons qu’elysee.fr soit une source d’informations pour l’ensemble des Français, et nous voulons aussi en faire un média leader, qui produise de l’information »,poursuit-il.
Sur Facebook déjà, le président de la Répubique a choisi de délivrer des messages courts mais exclusifs : comme le « Je vais très bien après le petit incident de dimanche, qui m’incite à prendre du repos cet été », publié le 28 juillet au lendemain de sa sortie d’hôpital, ou les photos de la visite de Woody Allen à l’Elysée (20 juin), et du déjeuner entre les couples Sarkozy et Gates le 27 mai.
Le chef de l’Etat, en revanche, a choisi pour l’instant de ne pas utiliser Twitter. Son argument : « Il faut être crédible, tout le monde sait qu’il n’aurait pas le temps lui-même de fournir de la vidéo », indique Franck Louvrier, sans évoquer la possibilité d’utiliser les minimessages.

Donc je résume. Le Président va utiliser Facebook pour diffuser des messages courts et exclusifs. Et l’argument pour ne pas utiliser Twitter c’est que «tout le monde sait qu’il n’aurait pas le temps lui-même de fournir de la vidéo ». Ce n’est pas comme si Twitter était fait pour diffuser des messages courts. Son statut Facebook « Je vais très bien après le petit incident de dimanche, qui m’incite à prendre du repos cet été » fait moins de 140 caractères et aurait fait un joli tweet (en fait dans Facebook le message est un petit peu plus long). A l’inverse une petite vidéo de temps en temps se diffuse très bien sur Facebook et même en HD.

Heureusement, que Franck Louvrier a bien précisé qu’il fallait être crédible. Mais avec de telles déclarations, cette conversion à internet risque de nous faire rire encore un peu…